cinéma,
Angélique : une Marquise des Anges 2.0
Il y a quelques semaines, j’ai reçu une invitation de la part des Victoires de la Beauté que je ne pouvais pas refuser : assister à la projection privée et
en avant-première de la nouvelle version de la saga Angélique. Rendez-vous donc
au Club Marbeuf où nous étions 40 blogueuses ainsi que la présence du staff
des Victoires
de la Beauté of course, staff qui nous a régalées à coup de pop corn et de sucreries
en tout genre.
Si vous vous demandez qui est cette fameuse Angélique, lisez bien ce qui
suit :
Angélique Sancé de Monteloup est une jeune fille qui a été est mariée de force par
son père au riche Comte Joffrey de Peyrac, un homme beaucoup plus âgé qu’elle dont
le visage a bien été abîme par la vie.
Petit à petit, Angélique se fait
à sa nouvelle vie de château et se découvre des sentiments amoureux envers son
Comte. Mais tout ce bonheur sera entaché par le Roi Soleil Louis XIV : ayant
pris connaissance de l’énorme richesse du Comte de Peyrac, il fait arrêter Joffrey et l’emprisonne à la Bastille pour sorcellerie
et acte de trahison.
Ce dernier sera condamné à mort. Angélique n’a qu’une idée en tête : venger Joffrey au péril de sa vie !
Ce dernier sera condamné à mort. Angélique n’a qu’une idée en tête : venger Joffrey au péril de sa vie !
Au début de la projection, je n’ai pas pu m’empêcher de faire le
parallèle entre cette version et celle sortie en 1964. Faut dire que la toute 1ère
version d’Angélique, portée par deux grands acteurs tels que Michèle Mercier et Robert
Hossein a eu un tel impact lorsqu'elle est
sortie dans les années 60, même si cette version n'était pas au goût de son auteure.
Mais je suis bien contente que cette version 2.0 ait vue le jour car je
gardais un assez mauvais souvenir de la 1ère version d'Angélique – on va me jeter des cailloux !
- : depuis petite, j’ai cette image d’Angélique pas très valorisante en
fait, d’une femme soumise, manquant de caractère, se faisant "avoir" par les hommes. Une image un peu
trop lisse à mon goût mais qui correspondait aux standards de l’époque. De là,
je me suis refusée à revoir cette 1ère version avec des yeux d’adulte.
Je ne peux absolument pas faire le parallèle avec la saga littéraire car
je ne l’ai jamais lue. Mais je peux vous dire que ce remake envoie du lourd.
Durant la projection, j’ai complètement fait abstraction de la 1ère
version. Je peux vous dire que l’on s’y prête au jeu et qu’on se laisse
emporter facilement par ces deux nouveaux héros.
Nora Arnezeder incarne une Angélique forte, rebelle, irrévérencieuse,
et j’adore ça ! Une fille qui ose tenir tête aux hommes dans la
France du XVIIème siècle ! Son jeu d’actrice est
impeccable ! Au fur et à mesure que le film se déroule, on a l’impression
qu’elle est complètement habitée par le personnage.
Quant à Gérard
Lanvin, j’avais quelques appréhensions
au départ concernant son interprétation du Comte de Peyrac. Pour moi, je le classais dans les acteurs un peu bourrus avec un côté bad boy. Il m’a agréablement surpris et a même réussi à me faire oublier
l’interprétation faite par Robert Hossein.
Même si les deux protagonistes ont bien été choisis, le reste de la
distribution mérite qu’on s’y attarde.
A commencer par Tomer Sisley qui reprend le rôle du cousin d’Angélique, Philippe de Plessis Bellière. Même si le choix peut paraître assez audacieux, il est tout à fait très logique car Ariel Zeitoun, réalisateur de cette version 2.0, a voulu rendre hommage au côté maure d’Angélique à travers les origines yéménites de Tomer Sisley.
A commencer par Tomer Sisley qui reprend le rôle du cousin d’Angélique, Philippe de Plessis Bellière. Même si le choix peut paraître assez audacieux, il est tout à fait très logique car Ariel Zeitoun, réalisateur de cette version 2.0, a voulu rendre hommage au côté maure d’Angélique à travers les origines yéménites de Tomer Sisley.
Autre choix surprenant, celui de Mathieu Kassowitz pour incarner Nicolas/Calembredaine : de lui, j’ai toujours gardé cette image de « kaïra » du
cinéma français. Allez savoir pourquoi…Et en apparaissant dans un film de cape
et d’épée, il nous prouve qu’il peut exceller dans n’importe quel type de film.
C’est vraiment un acteur talentueux capable d’endosser n’importe quel rôle.
Mais mon coup de cœur pour ce casting va à l’acteur Simon Abkarian qui reprend le rôle de l’avocat Desgret, un rôle pourtant tenu par le très marquant Jean Rochefort. Il a un charisme qui se dégage de façon naturelle et son jeu d’acteur
est excellent !
Après la projection, nous avons pu échanger quelques mots avec le
réalisateur Ariel
Zeitoun. Rencontrer un grand réalisant
est assez impressionnant, mais c’est plutôt lui qui était très impressionné
d’être entouré de 40 filles ! Rien que pour lui ! On a pu lui poser
toutes les questions que l’on voulait au sujet du film, et il y a répondu sans
langue de bois.
Maintenant, je n’ai qu’une envie : voir la suite de la saga, et pourquoi pas commencer à me plonger dans la lecture des bouquins !
Si vous aussi avez envie de découvrir ce premier volet de cette saga romanesque,
le film sort sur nos écrans le 18 décembre 2013.
Je ne unis pas certaine d'accrocher ... Je connais les anciens et les livres ;)
RépondreSupprimerPeur d'etre déçue ...
Moi aussi j'étais comme toi, j'avais de grosses appréhensions car je n'avais pas gardé un bon souvenir des tous premiers.
SupprimerMais pour cette version, on s'y prend vite au jeu et l'actrice est excellente !